Par Vincent Subilia

Le PLR a plaidé – au sein de l’Entente et conjointement avec l’UDC et le MCG – pour un budget conforme aux réalités conjoncturelles.

En dépit des propos stigmatisants de la Gauche (laquelle a qualifié une Droite dite “dilatée” de fossoyeuse des acquis sociaux), le PLR est parvenu à réduire de sept millions le budget de la ville de Genève, générant de ce fait un excédent de 15.5 millions à affecter au remboursement d’une dette considérable se montant à 1.6 milliard.

À titre d’exemple, le PLR a obtenu une baisse de 2 % des subventions aux associations (n’affectant cependant pas la petite enfance, le sport et le Grand Théâtre), les fonds généraux affectés à la culture étant pour leur part diminués de 10 %.

Pour une ville doté du plus large budget culturel (soit plus de CHF 600 par habitant contre approximativement CHF 200 à Zurich), il s’agit là d’une économie modeste, dont les conséquences doivent être relativisées, contrairement aux affirmations des bancs d’en-face dénonçant un “massacre”. Celle-ci résulte de l’impérative nécessité de disposer d’un budget reflétant les évolutions préoccupante des finances publiques, lesquelles sont précisément pénalisées par les coups de canif systématiques portés par la Gauche à notre édifice de prospérité. En prônant l’imposition des successions (dont le bon sens a triomphé), en stigmatisant les grandes fortunes (avec l’abolition des forfaits fiscaux sèchement écarté) et en multipliant les initiatives pernicieuses (contre le secteur du négoce ou les allégements fiscaux, par exemple), la Gauche n’a de cesse de solliciter de nouvelles dépenses sans s’interroger sur la façon de créer de la richesse.

Ce soir, la Droite élargie a mis un frein à cette dérive dispendieuse et apporte la démonstration cinglante de la majorité qui gouverne désormais le Législatif de la ville de Genève, et entend lui imprimer un cap pragmatique.

À l’Exécutif de s’y conformer!