L’Entente constate avec regret que la dette de la Ville de Genève s’élève à 1,6 milliards de francs et que son remboursement, ou, du moins, sa stabilisation, ne font pas partie des priorités de la majorité de gauche du Conseil Administratif. L’exécutif de gauche préfère continuer à dépenser sans compter et il ne s’en prive pas. Ce n’est pas la philosophie de l’Entente. Nous prévoyons objectivement que le futur économique de la Ville et du Canton s’annonce difficile, nos citoyens s’inquiètent de quoi sera fait demain, pas la gauche. La réforme sur l’imposition des entreprises aura des impacts très forts à la fois sur les finances du Canton, mais aussi, bien entendu, sur celles de la Ville. L’Entente condamne la manière de dépenser du CA à majorité de gauche. Le CA ne prend pas ses responsabilités et ne veut pas faire de choix. L’Entente condamne la manière dont le CA fait si souvent fi de la classe moyenne qu’elle laisse régulièrement au bord de la route, si ce n’est au moment où elle doit jouer son rôle de contribuable.

Nous avons fait un pas vers le CA et nous avons proposé le dialogue à plusieurs reprises. Mais le CA ne veut pas tenir compte des demandes de la majorité du centre et de la droite du Conseil Municipal, le CA a toujours cherché à créer un rapport de force avec la majorité du Conseil Municipal. L’exécutif de gauche est totalement incapable d’entendre la claire majorité qui s’en dégage et qui se bat pour l’assainissement des finances communales et la réduction de la dette. Il reste sourd à nos propositions d’engager une vraie démarche d’évaluation de la qualité et de la nécessité de certaines prestations publiques. Pour lui, on ne peut pas faire mieux. L’évaluation des UAC nous a prouvé le contraire. Les prestations aux familles de la classe moyenne ne font que trop rarement partie des préoccupations de la gauche. Par son manque de sens des responsabilités et par le peu de temps laissé au CM pour travailler sur le budget 2016 le CA nous a conduits à effectuer des coupes linéaires.

Coupes linéaires que le CA a d’ailleurs appliquées au pied de la lettre sans même chercher à préserver celles et ceux qu’il prétend défendre. Fallait-il ainsi menacer de ne plus nettoyer les préaux? Sûrement pas. Fallait-il raboter 2 Frs de complémentaire AVS aux personnes âgées? Encore moins! Deux exemples parmi cent autres qui démontrent la tactique particulièrement sournoise du CA. Les magistrats avaient tout loisir d’arbitrer les coupes dans leurs enveloppes respectives ou de revenir faire voter des prestations au CM. Ils ont préféré coupé là où ça fait mal pour faire campagne. Mais la sournoiserie a atteint son apogée dans le contenu de la brochure de vote rédigée par le CA. Nous avons affaire ici à une synthèse brève et totalement partiale des réels enjeux du budget 2016. C’est la déconfiture qui lutte.

Depuis le mois de janvier 2016, les économies votées par le Conseil Municipal déploient leurs effets. Y-a-t ‘il eu, selon vous, une diminution palpable de l’offre culturelle? Une baisse tangible des prestations à la population ? Des préaux d’école moins bien nettoyés? La réponse est non. Il est donc toujours et encore mensonger d’affirmer que le budget 2016 met en péril la Genève culturelle et associative ainsi que le fonctionnement de l’administration. Jamais les milieux culturels n’ont eu autant de moyens publics pour créer, ils luttent pour en avoir plus.

La votation du 5 juin est bien celle d’une méthode. La population vote sur le principe de la coupe linéaire et non pas sur le bien-fondé d’une gestion plus saine des deniers publics en Ville de Genève. Qu’on se le dise !

Contacts :
Simon Brandt, président du PLR Ville de Genève : 078 645 47 52

Vincent Baud, président du PDC Ville de Genève : 079 372 17 70

Natacha Buffet-Desfayes, cheffe de groupe PLR : 079 484 07 51

Lionel Ricou, chef de groupe PDC : 078 772 22 50