Le PLR dénonce le double discours tenu au Conseil Municipal par le parti Socialiste, et sa magistrate en charge des finances Sandrine Salerno sur la question de la prolongation des relations de travail du personnel de la Ville de Genève au-delà de 62 ans. En effet, contre toute attente, ceux qui se proclament les grands défenseurs de la fonction publique et des acquis sociaux ont refusé ce texte. Préférant ainsi laisser partir au chômage les employés de la Ville de Genève après 62 ans. Comment peut-on ainsi comprendre une telle démarche sachant que ces employés seniors ne retrouveront pas d’emplois ?

Pour rappel, si l’âge de la retraite est encore fixé à 62 ans en Ville de Genève, celui de la caisse de pension (CAP) est fixé à 64 ans. Et alors que le Conseil Municipal avait conditionné, à l’époque, sa participation à la recapitalisation de la CAP à l’augmentation de l’âge de la retraite à 64 ans pour justement éviter ce genre de situation, rien n’a été fait.

Une nouvelle fois, Mme Salerno s’est désintéressée du problème et a refusé de donner suite aux demandes du Conseil Municipal, comme elle le fait aujourd’hui sur le budget 2017. Pour leur part, le PLR et ses alliés de la droite élargie ont pris leurs responsabilités en votant ce texte, donnant ainsi droit à tous les employés de la Ville qui le souhaitent ou qui en ont besoin, de poursuivre leur travail jusqu’à l’âge de la retraite, sans devoir aller pointer au chômage.

A l’inverse, nous regrettons que les Verts et Ensemble à Gauche n’aient pas pris les leurs en s’abstenant, malgré un discours critique envers la politique de Mme Salerno.

Patricia Richard, cheffe du groupe PLR

Simon Brandt, président du PLR Ville de Genève