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Communiqué de presse du PLR sur le budget 2024 de la Ville de Genève | PLR Ville de Genève

Le samedi 9 décembre, le budget 2024 de la Ville de Genève a été voté par la gauche et le centre au Conseil municipal.

Le PLR Ville de Genève a voté le rejet de ce dernier pour les raisons suivantes :

Les charges :

Elles se montent à 1,357 milliard, soit une augmentation de 4,4 % par rapport au budget 2023. Ici, une fois encore, le réflexe de la majorité municipale de gauche, consistant à dépenser toujours plus d’argent public sans pour autant améliorer la qualité des services à la population – respectivement en créer de nouveaux. 

Nouveaux postes de fonctionnaires municipaux créés :

130 nouveaux postes sont créés par le Conseil administratif, soit une augmentation de 23 %. Ces derniers le sont sur la base de revenus exceptionnels cette année. Notons que les effectifs de la Ville de Genève s’élèvent d’ores et déjà à quelques 3500 postes, soit près de 40% des dépenses publiques. Hors, plus la Ville ouvre de postes, plus elle accroît ses charges pérennes, soit celles qu’elle aura à dépenser année après année.

Municipalisation / internalisation de nombreux postes :

Le PLR rejette vigoureusement la politique qui consiste à « internaliser » (il faut entendre : « fonctionnariser », « municipaliser ») des emplois sans ajouter de valeur aux prestations y relatives. A cet égard, la municipalisation des crèches est une bombe à retardement pour les finances municipales. Le coût moyen annuel d’exploitation d’une place en crèche va exploser et entravera inévitablement l’ouverture de plus de places de crèches que demandent le PLR et la population genevoise.

Quant à l’internalisation du nettoyage (20 postes de fonctionnaires supplémentaires !), ce choix estemblématique d’une politique coûteuse qui n’amène aucune plus-value à la population, mais péjore au contraire l’économie de notre commune. Cette politique provoque du chômage (des employés d’entreprises privées de nettoyage qui ont dû licencier du personnel après avoir perdu le mandat que lui confiait la Ville), des frais additionnels pour la Ville (acquisition de véhicules, de machines, de fournitures, de locaux), des pertes de recettes fiscales (liées aux diminutions du chiffre d’affaire des entreprises de nettoyage).

Subventions aux associations :

Le PLR a voté favorablement et salué les subventions envers les associations qui apportent une réelle plus-value à la population, que cela soit dans le domaine culturel, sportif ou social en dynamisant la vie de notre région ou en menant des actions concrètes et appropriées aux plus démunis. 

En revanche, nous dénonçons l’arrosage d’argent public de certaines autres associations, dont même le magistrat Kanaan peine à démontrer les actions tangibles au service des Genevois. Pire même, certaines associations ayant, selon les dires mêmes de Sami Kanaan, largement dysfonctionné, ne voient pas pour autant leurs subventions retirées. Le PLR Ville de Genève fulmine enfin contre certaines pratiques de ce parlement, qui consistent à soutenir des associations, créées parfois par des élus de ce plénum, et qui apportent surtout des espèces sonnantes et trébuchantes aux cadres de ces associations sans apporter de bénéfices tangibles aux citoyens.

Le PLR appelle à freiner les charges de la Ville de Genève

La droite en Ville de Genève, en minorité au sein du Conseil municipal, ne parvient pas à contenir les charges communales, qui s’aggravent d’année en année. En 20 ans, son budget est passé de 1,045 milliard à 1,357 milliard de francs. Ces 312 millions supplémentaires représentent 29,9 % d’augmentation, alors que la population a augmenté, elle, de 10,4 % en passant de 185’560 à 204’946 habitants. Aussi, en tenant compte de l’inflation durant cette période, les charges de la Ville ont doublé. Quant aux chiffres des dix dernières années, ils sont encore plus inquiétants, puisque le budget a augmenté 2 fois et demie de plus que la population. 

Les mises en garde du PLR ne sont pas entendues par la gauche municipale majoritaire qui continue de mener une politique insouciante. Évidemment, les embellies fiscales exceptionnelles de ces dernières années, ces millions qui tombent sur notre Ville grâce à la santé économique remarquable du secteur privé (finance, haute horlogerie, commerce international et négoce des matières premières), n’incitent guère notre Conseil administratif, toujours prêt à dépenser l’argent public, à se montrer plus prudent, à faire des arbitrages, à avoir des priorités et à diminuer la dette de la Ville de Genève, qui frise toujours les deux milliards.

Enfin, le PLR déplore que la Ville ne songe pas à faire bénéficier la population genevoise de ces millions de recettes fiscales supplémentaires – celle qui travaille et paie des impôts, et envers laquelle notre gouvernement devrait se montrer plus solidaire. Baisser le centime additionnel, comme le font, chaque année, certaines communes genevoises, permettrait d’augmenter le pouvoir d’achat de la classe moyenne qui voit ses factures augmenter (primes maladie, loyer…) et qui subit une imposition municipale confiscatoire.